01/08/2015
 
Quelques échos du monde...

Please allow me to introduce myself...

Cette newsletter a pour but de vous présenter un peu le monde du jeu par des brèves et des extraits (en attendant le guide du monde). Même si cela ne vous donnera pas une idée détaillée de ce que sera le monde de CLΩNES, au moins vous pourrez sentir quelque peu vers quoi cela tendra. Nous espérons que ces textes susciteront des questions.

Ces écrits sont aussi pour la plupart trouvables/trouvés par ceux qui participent au métajeu. A nouveau, ils auront un priorité mais pas d'exclusivité par rapport aux informations disponibles pour CLΩNES.

Alors laissez-vous guider par ces différents textes et gageons qu'ils vous donneront envie de vivre aussi dans cet univers de jeu.

SPOILER ALERT : Dernier point, si vous souhaitez (et/ou si on vous l'a confirmé) jouer en mode découverte totale (ne rien savoir du monde), alors ne lisez pas ceci (désolé).

 
Mise à l'écart

"La règle est pourtant simple. Tu ne peux pas. Tu n'as pas le choix."

Il marqua une courte pause en clignant lentement des yeux.

"En fait, si, tu as le choix. Tu as le choix de ne pas te plier aux règles. Mais alors il te faudra en assumer les conséquences."

Tout en disant ces mots, Nagan Itvald scrutait l'horizon par la fenêtre. Yokin, assis sur son lit au fond de la pièce, l'écoutait tout en relisant machinalement sa messagerie sur son ardoise-console. Il venait de recevoir une notification de mise en suspension selon la clause Ditto des lois civiques sur les Arches.

Cette clause, il la connaissait bien. Elle faisait partie de ces grandes lois que la Source avaient mises sur pieds notamment pour contrer une nouvelle grande dépression. Pour permettre aux clones d'améliorer leur prise d'identité. Il avait été décidé qu'un clone et l'un de ses pairs ne pouvaient plus se trouver en un même lieu simultanément. Ceci afin de ne plus se croiser et de sans cesse se rappeler qu'on n'est qu'un rejeton, un numéro parmi les autres ; la n-ième itération d'une souche toujours, et perpétuellement, recréée à chaque fois que l'on en a besoin. Cette façon de vivre satisfaisait tout le monde. Et depuis sa création, les Veuves constataient d'ailleurs que les microcosmes des Arches s'étaient notablement et positivement transformés.

Dans cet esprit, la Source, qui contrôlait les "naissances" dans chaque Arche, s'arrangeait toujours pour qu'il n'y ait qu'un seul représentant d'une même souche au sein d'une région d'une Arche. Ainsi, on ne pouvait plus croiser l'un de ses pairs par accident.

Mais il y avait, comme toujours, des petites failles à un règlement. Il n'était jamais exclu qu'un clone doive se rendre, pour raison impérieuse, dans une autre région éloignée. Le risque de croiser l'un de ses pairs refaisait donc surface.

Yokin venait d'apprendre que le directoire du service des contrôles des terraformations envoyait l'un de ses représentants pour un contrôle de routine dans leur région. Ce représentant faisait partie de la même souche que Yokin. Et comme Yokin était jeune, n'ayant pas encore son nom de raison, son avis ne pèserait pas lourd dans la balance.

Il allait devoir s'éclipser pour un moment. Ces contrôles de routines duraient parfois plusieurs mois. Cela dépendait surtout des dernières visites en date. Et dans ce cas-ci, cela faisait longtemps. Très longtemps.

Les agents chargés de mettre en oeuvre sa mise en suspension n'allaient pas tarder à débarquer. Il n'aurait alors plus d'autre choix que de les suivre. On l'écarterait, le temps de la visite, en zone confinée.

"Que veux-tu exactement me dire par là, Nagan ? Le choix de ne pas me plier aux règles..."

Nagan Itvald se retourna, sortit de sa poche un Maska d'Intouchable, et le lui lança sur son lit.

Explications

Dans ce texte nous avons voulu montrer un cas de figure qui pourrait se présenter en jeu. En effet, la société des clones fait en sorte que ceux-ci ne se croisent pas - ou fait tout pour préserver un clone de la rencontre avec un autre clone de souche (modèle) identique. C'est un des droits de l'Humain, que chaque individu soit soutenu par la société (et ses lois) dans son envie de se sentir unique et singulier.

Il est donc question ici de devoir laisser sa place à un autre clone, qui pour d'impérieuses raisons, doit se rendre dans la zone d'affectation d'une souche similaire. Le malheureux clone résident, devra passer un peu de temps à l'écart durant la visite de (on l'imagine) l'important voyageur. Même si ce n'est pas chose fréquente (les longs trajets sont assez rares), cela peut arriver.

Si vous suivez bien les implications hors-jeu de ceci, cela veut dire qu'à certains moments, selon vos actions (ou celles d'autres) votre personnage serait peut-être amené à devoir quitter l'aire de jeu (ou être mis à l'écart) pour un séjour assez peu palpitant. Mais d'un autre côté, vous, joueur, jouerez alors le visiteur (de la même souche) et aurez donc durant un petit temps un autre personnage. Ceci ne devrait arriver qu'avec les joueurs qui accepteront ce genre d'échange et restera du le domaine de l'exceptionnel.

 
Jeux de mains

"Corta". C'est tout ce qu'elle dit. Je ne l'ai jamais vue ici. Elle est seule, elle n'a l'air d'attendre personne. Les autres parlent, racontent, avalent des bouffées, planent, rient, font leur vie. Sordan a les yeux qui luisent jusqu'au bout de la salle, il s'engoutte depuis des heures, il tremble d'ailleurs.

Elle, elle ne dit rien, elle me regarde. Calme dans la fumée. Comme si elle avait des heures, comme si elle n'entendait pas la musique, comme si rien ne l'intéressait. Sauf moi. Elle se lève. "Corta. Et toi?"

"Merine"

Et là, elle plante ses yeux dans les miens et pose sa main sur la mienne. Comme ça. Dans les vapeurs, au milieu du cercle. Tout le monde nous regarde mais je ne retire pas mes doigts. Je n'ose pas. Je ne veux pas. Elle se lève, m'emmène, main dans la main, au milieu de la foule. Un gars laisse tomber ses gouttes. Sordan m'appelle. Je n'écoute pas. J'ai ma main dans la sienne, je regarde par terre, la sortie est à des kilomètres, je sens qu'on me fixe, j'ai chaud, je me laisse guider. On sort, il fait frais.

Elle lâche mes doigts. Je respire. En même temps j'aimerais qu'elle les reprenne, je ne sais plus très bien. Je sens encore sa chaleur sous mon gant, sa poigne ferme.

Elle me reprend. Dans le noir je suis rouge mais je m'abandonne. Elle remonte jusqu'aux poignets de mon gant. J'ai envie de m'enfuir et de rester. Je sens un index qui se glisse sous le tissu, qui touche ma peau. Et sa peau, à elle. Elle est dégantée. C'est doux, élastique, ferme.

Corta empoigne les bords du gant et le tire. Passe à l'autre main, arrache presque le vêtement. D'un coup, je suis mains nues. Toute habillée mais peau offerte. Je sens le froid du soir, la chair de poule, le choc de son contact, d'une autre main que la mienne sur mes doigts. Tout est nouveau. Elle parcourt le dos de la pulpe de l'index, avec des mouvements ronds à la fois insupportables et délicieux. Puis, d'un coup, elle retourne mes poignets et me caresse les paume à pleins pouces. Sa peau est ferme et élastique, ses doigts déliés, comme une pianiste. Elle fait vibrer chacun de mes pores, c'est comme un monde qui s'ouvre, je réagis, moi aussi, je la touche, je la touche au plus près, au plus intime.

Ça a duré 5 minutes. Elle a embrassé chaque phalange. Puis elle est partie. Voilà, c'était ma première fois.

- "Une belle première fois, dis."

- "Oui."

- "Tu l'as revue?"

- "Jamais. J'ai cru la croiser mais. non."

- "Donne-moi tes doigts, encore."

- "Ça t'excite, mes vieilles histoires?"

Explications

Vous le savez sans doute, l'Humanité a perdu le miracle de la procréation (d'où le clonage) mais également tout instinct de reproduction et désir/pulsion sexuels. Nous avons voulu illustrer ce que donnent les relations intimes, se traduisant par les caresses (des mains). C'est une chose assez difficile à bien appréhender (sans tomber dans des comparasions ridicules) et son intégration naturelle au monde nécessitait bien ce petit extrait.

 
Ils appelaient ça Economy

Fiche de lecture par Leena Sol.

Je viens de terminer "Ils appelaient ça Economy" un des tous premiers ouvrages de vulgarisation écrit par Jefferson Mendes. L'auteur, actuellement Patriarque de Transark, a longtemps étudié des bases de données, textes anciens et traités accessibles en provenance d'Omega avant de livrer cet ouvrage qui est, aujourd'hui encore, une référence pour n'importe quel Scaler. L'auteur reprend de manière claire et structurée toute l'histoire de l'humanité au travers du seul filtre de l'économie. Une grande partie de l'ouvrage s'intéresse plus particulièrement aux 19ème, 20ème et 21ème siècle. Et, bien entendu aux conséquences désastreuses mais fondatrices du Big One de 2047.

Il est réellement édifiant de constater à quel point nos ancêtres ont entretenu jusqu'à l'absurde un système dénué de logique, de constance, de perspective globale mais surtout du plus élémentaire sens moral.

En fermant l'ouvrage, j'ai ressenti à quel point nous partageons à présent un monde presque parfait. Nous vivons une utopie qu'aucun Premier avant nous n'aurait pu imaginer possible. Nous sommes réellement libres et égaux, nous avons réellement le même potentiel, les mêmes chances et la même aide de notre société. Aucun individu n'est esclave, soumis ou mourant de faim. Nous sommes débarrassés de bon nombre de peurs, de superstitions, de pressions et de souffrances. Nous vivons réellement dans leur utopie et chaque jour qui passe, il est clair que nous nous rapprochons encore de notre idéal d'humanisme et de perfection.

Il m'est horrible de constater qu'il aura fallu la mort de milliards d'individus (ils étaient près de 10 milliards à l'époque !!) pour que leurs valeurs morales prennent enfin le dessus sur leurs valeurs en "banques" (pour simplifier, ce terme désigne des sortes de Patries chargées de créer des crébits à partir de rien pour certains individus. Avec ces crébits, ces individus essayaient de s'approprier un maximum de biens, d'autres Patries et, d'une certaine manière, d'individus).

Quand je vois à quel point il est simple et rapide, actuellement, de financer des projets locaux ou d'envergure universelle. Quand je vois à quel point notre économie est source de lien social, de découverte et d'épanouissement de chaque individu ET de la société dans son ensemble. J'ai du mal à comprendre comment ils ont pu vivre et avoir un tant soit peu de joie de vivre avant l'Utanscale. Sans travail ils ne pouvaient même pas avoir de toit ou de quoi se nourrir ! Il leur aura fallu cet échec retentissant, dévastateur et meurtrier pour enfin lever la tête et, en si peu de temps, trouver les moyens colossaux nécessaires à la colonisation de l'univers.

L'auteur explique également sur plusieurs chapitres le poids causé par l'enfantement et tous les dérèglements qui en résultaient. Certes, nous n'avons plus d'enfants... mais nous au moins nous sommes arrivés à une maturité ou chaque individu mérite notre respect, notre amour et le fruit de notre travail. Travailler n'est plus une obligation mais une source d'épanouissement, de plaisir et d'enrichissement. Une manière de rendre aux autres le bonheur qu'ils nous procurent par leur travail.

Je relirai ce livre à chaque fois que je doute, à chaque fois que je me questionne sur le sens de notre courte existence et à chaque fois que je rêve du passé. Parce que leur passé, c'est notre pire cauchemar.

"Ils appelaient ça Economy" / Jefferson Mendes / Première publication en 2473 / 845 pages / Edition papier (rare) ou digitale.

Explications

Même si certains points de l'univers pourront être très durs, il n'en reste pas moins que les clones sont heureux d'y vivre. Ce sont des questions profondes qui peuvent donner le vertige mais peu s'en soucient car le modèle de la société est plutôt synonyme d'épanouissement sans guerre ni pauvreté. Nous avons ouvert nos réflexions à plusieurs personnes extérieures (et qui avaient des compétences en matière socio-économiques, etc.) afin d'éprouver un peu notre idée de base. Après quelques changements, nous arrivons à un modèle atypique et bien ancré dans l'univers de jeu qui, nous l'espérons, fournira aux personnages un cadre de vie dépaysant.

 
Tharrie et Corell

Tharrie se tenait voutée sous un chêne à l'abri des deux soleils de l'arche d'Al-Battani. Seule, elle assistait au départ de son âme soeur, son amour, sa compagne de toujours. Corell lui avait donné les meilleures années de sa vie et en retour elle espérait l'avoir rendu heureux tout ce temps. Il était parti trop vite, trop soudainement et trop violemment dans un accident avec des moteurs hypertechnologiques. Sa carrière chez Technocorp s'arrêtait net, alors qu'il allait enfin être promu Techmestre. Aux yeux de Tharrie, une troisième étoile s'éteignait.

La Veuve finissait la litanie de l'Envol en scellant l'archophage. Genethics viendrait rechercher le corps car Corell n'avait pas eu le temps de donner des instructions quant à son départ. C'était sans doute mieux ainsi. Au moins tout se passerait dans les règles de l'art. Tharrie se perdit dans les heureux souvenirs de son couple...

Les yeux irrités, perdus dans le vide, elle ne remarqua que bien plus tard qu'elle restait seule sur le parterre aux adieux. L'un des soleils était déjà couché. La Veuve avait laissé une fleur à l'endroit où Corell avait officiellement quitté la société et l'archophage n'était plus là.

Se reconstruire.

Des mois plus tard, alors que Tharrie avait repris sans trop de goût à la vie ses occupations à l'Utanscale, la Veuve qui l'accompagnait lui officialisa sa reconstruction en lui retirant son statut de fragilité émotionnelle. A nouveau libre d'aller et venir dans son secteur de la capitale, Tharrie s'adonna aux plaisirs des sens dans la principale Bulle. C'est dans ce lieu de plaisirs et de détente qu'elle le vit. Même si elle s'y était préparée, voir en vrai le pair de Corell, son nouveau clone, fut un choc qu'elle ne put dissimuler. Elle sortit en toute vitesse, laissant son inhalateur exhaler les phéromones euphoriques sur la table basse de la Bulle.

Ce n'est que quelques jours plus tard qu'elle revint sur les lieux, poussée par l'envie de revoir ce visage qu'elle avait tant aimé. Le pair de Corell était là, s'adonnant aux plaisirs du goût, insouciant du regard soutenu que posait Tharrie sur ses épaules. Celle-ci s'avança, et à mesure qu'elle progressait, elle sentait qu'elle transgressait les interdits moraux. La volonté de lui parler était plus forte, son esprit suivait son instinct, elle n'était qu'envie.

" Je peux vous offrir un cube ? Je m'appelle Tharrie. "
" Gordan, enchanté. Et oui, volontiers. "

(...)

Cela faisait maintenant trois ans que Tharrie vivait avec Gordan. Trois ans qu'elle vivait un nouvel amour où elle mélangeait présent et passé, où la cicatrice s'ouvrait et se refermait constamment dans la douleur et l'extase. Trois ans de mensonge par omission où Corell n'avait jamais existé. Mais trois ans de bonheur quand-même.

La seule ombre au tableau de leur bonheur était l'absence de mariage. Invoquant la désuétude de celui-ci, Tharrie ne souhaitait pas que les Veuves remarquent cette union car inévitablement elles s'en seraient mêlées. Se remarier avec le pair d'un ancien clone était dangereux. Elles l'auraient donc poussé à révéler ce secret, invoquant le droit à la vérité pour Gordan. Même si elles avaient eu raison, Tharrie ne se sentait pas encore prête à le lui dire. Et elle n'avait pas besoin qu'on lui donne le courage de le faire ni qu'on lui force la main.

Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.

Gordan vit dans le reportage d'un ancien Mémorial des images de Tharrie accompagnée de Corell. Il comprit très vite ce qu'il avait toujours pressenti. Et ce fut le choc. Ce choc qui détruit un des piliers de votre vie, ce choc qui transforme la plus grande confiance en un doute immense. Ce choc qui fait que la rupture est inévitable. Gordan n'était aimé que parce que Corell avait existé avant lui. Cette insulte à sa singularité était sans doute ce qui était de plus difficile à vivre pour un clone, lui rappelant sa condition, faisant fi de sa personne, de qui il était vraiment.

Quelques mois passèrent où elle ressassait sa culpabilité et affrontait sa tristesse, sa rage et son désespoir à grands coups de drogues fortes. Et lui, bien que profondément meurtri, tentait de se tenir à ses convictions malgré l'amour qu'il ressentait toujours pour elle. Il est des ruptures qui ne tiennent qu'au rationnel mais que le coeur ne peut qu'abolir. Ce n'est qu'une question de temps.

Et le temps n'est qu'un décompte, pas une fuite infinie vers l'avant.

Tharrie se gava d'emphétogènes cette nuit-là et sortit avant d'avoir attendu son heure de détoxification habituelle. Sa énième tentative de communiquer avec Gordan avait encore mal tourné. Elle se rendit dans le quartier des Archos, voulant se rappeler là où Corell travaillait. Elle enjamba les barrières de sécurité dans la nuit noire et marcha sur le sol en permatech, approchant de la mégastructure de l'archogénérateur. C'était la première fois qu'elle l'approchait de si près. Elle comprenait la passion de Corell quant à ces technologies oubliées, c'était vraiment des constructions d'un autre âge n'ayant rien en commun avec ce que nous pouvons accomplir.

Perdue dans ses pensées, rendue hébétée par la drogue et hypnotisée par les lumières improbables de l'édifice, elle ne vit que trop tard le vaisseau entamer son décollage sur la piste qu'elle avait empruntée. Il passa à trente mètres d'elle, mais cela suffit pour qu'elle soit happée par les forces de gravité et d'anti-gravité qu'il dégageait. Et sa souffrance disparut.

" Je suis un autre "

Gordan se tenait droit non loin de la Veuve qui allait procéder à la crémation de ce qui restait de Tharrie. Les larmes aux yeux, il récita un petit discours poignant pour les quelques amis qu'ils avaient eus et le représentant de Transark venant présenter les condoléances de la patrie des transporteurs.

Et la Veuve de finir : " D'entre toutes les richesses de l'univers connu, la vie d'un des nôtres est ce qu'il y a de plus important. Tharrie fut comme nous tous à ce titre la personne la plus importante qui ait jamais existé. Que son ombre soit faite de la lumière de ceux qui suivront. Selon notre souhait. "

Quelques semaines s'étaient écoulées, Gordan n'avait pas eu besoin d'assistance et on ne lui en avait pas proposé. C'est en passant près d'une antenne du Trigone qu'il remarqua une silhouette familière dans les jeunes recrues qui finissaient leur revue. Elle était belle dans son uniforme blanc et son béret rouge faisait ressortir ses cheveux blonds. Que ce fut le destin ou lui qui trahit ses émotions, la jeune recrue des Secours s'arrêta à côté de lui et le dévisagea.

Gordan parla comme si l'envie venait de quelqu'un d'autre.

" Je peux vous offrir un cube ? Je m'appelle Gordan. "
" Filish, enchantée. Et oui, volontiers. "

Explications

Illustrer les dangers de l'amalgame par ce qui peut ressembler autant à un conte contemporain qu'à de vieilles histoires d'amour impossible nous a permis de placer bon nombre d'autres petites parties de l'univers de jeu. Même si pour nous tout cela a du sens, pour vous cela devrait vous livrer des pièces de puzzle esseulées. C'est voulu. Nous jouons en ce moment sur vos impressions avant de vous livrer, plus tard, les informations plus factuelles. Car CLΩNES c'est avant tout un jeu où nous tenterons de privilégier les émotions.

 
Et le ciel comme toile blanche

Notes personelles d'Ivà, responsable de la Factory, Rhazès.
Remises à Datalog le 29/05/2505.

Sujet: Aponi
Un immense potentiel, j'ai beaucoup d’espoir.

Rencontre: Lundi soir, aux Yeux Voilés, Aponi se présente pour un tatouage réactif. Je lui montre mes gabarits et me prépare à imprimer lorsqu'elle me tend un dessin. Elle l'a fait elle-même. J'y vois une structure organique, entourée de traits géométriques. Elle m'explique que ce sont des mouvements, que c'est comme ça qu'elle voit le vent.

Aponi est pilote.

Mais ce dessin m'intrigue. Je l'ai recopié, sur son épaule droite, à l'encre changeante, pour rendre le mouvement du vent. Ce sont, encore, ses instructions. Une fois ce contact noué, elle est partie et a profité de sa soirée. J'ai noté son nom. Je me disais qu'il y avait peut-être quelque chose en elle à découvrir. Sûrement. Je le sentais.

Le lendemain j'ai essayé de passer la voir chez les pilotes. Elle n'avait pas le temps, elle devait s'entraîner, puis envoyer un énorme convoi. Le soir, elle m'a dit ne plus voir clair. On a quand même partagé un brumisateur de Fléhure. J'ai obtenu des infos: elle ne dessine jamais pour de vrai, elle griffonne, en général quand elle pilote. Elle n’aime pas parler de ses dessins. Elle trouve que c'est sans but, qu'elle n'est pas là pour ça. Mais elle aime regarder le vent et l'air. Et faire voler des machines.

Plus tard, je lui ai parlé du talent, de ma certitude qu'on a, en nous, de l’inédit, qu'on va pouvoir, un jour, nous aussi, plonger vers l'inconnu pour trouver du nouveau (j'adore cette phrase). On peut tout inventer. On doit s'entraîner, c'est tout. On a eu l'inévitable débat sur le côté inutile de mes efforts, de notre travail. Puis on en est restées là.

Je ne l'ai pas croisée pendant une semaine. J'avais à faire, je tente un nouveau motif de tatouage, un nouveau genre, c'est difficile, j'ai l'impression que mes doigts sont énormes et lourds, je n'arrive pas à sortir des motifs que je connais, je m'énerve… Bref, elle est venue me voir, quand j'étais à la console. Elle m'a dit qu'elle avait une envie. Elle voulait jouer avec le vent. Et utiliser les drones BJ2905 comme des oiseaux. Ils sont petits, ils sont très lumineux, ils sont légers mais résistants et stables et surtout programmables, me dit-elle. J'y connais rien, je la crois.

On a décidé de l'aider et de lui procurer les machines.

Et voilà, hier soir, j'ai vu, dans la nuit, des drones suivre le vent et se transformer en oiseaux, en créatures étranges, en monstres, en abeilles. Ils ont voltigé, ils se sont croisés. Ce n'est pas nouveau mais il y avait, ici, un élan tout neuf. On est tous sortis de là en extase. Il y avait quelque chose de brillant dans cette danse de machines. D'ailleurs Sahald en a fait une musique, ils vont répéter ensemble, pour produire un spectacle complet. Il sera normalement diffusé sur les neufs planètes de l’Arche.

Je me sens bien. Aponi est unique. Donc moi aussi.

Explications

Même si la société des clones n'évolue plus à cause de ce déficit de génie, de créativité, etc cela n'en veut pas moins dire qu'il y a toutes sortes d'expressions artistiques qui peuvent voir le jour. Le joueurs ne doivent rien changer dans leur façon de jouer par rapport à ce manque d'évolution de la société, c'est diffus et global. Espérons que nous aurons de beaux moments créatifs et artistiques dans le jeu. La patrie de "La Factory" est d'ailleurs là pour ceux qui aimeraient jouer ce genre de jeu.

Utilisation des drones dans Clones

Les drones sont des outils utilisés dans la vie de tous les jours dans CLΩNES. Certains clones se spécialisent dans l'utilisation de ceux-ci et en font leur métier. Leur utilisation est multiple. On les pilote lors de reportages, en tant qu'utilitaires pour observer des endroits difficiles d'accès ou encore lors d'opérations militaires. Les pilotes de drones ont une place assez particulière dans la population, leur services sont requis dans de nombreux domaines, ce qui leur permet d'appréhender pas mal de facettes différents de la société.

Qu'en est-il des personnes qui piloteront ces drones?

Les drones ne sont pas des jouets, ils demandent un investissement matériel important et nécessitent un entraînement poussé ainsi qu'une certaine expérience pour être manipulés sans trop de danger. Le modèle de drone que nous avons expérimenté est un quadrimoteur muni d'une camera GoPro monté sur une nacelle à 3 axes qui garanti une très bonne stabilité d'image. Il communique en temps réel les images de la caméra ainsi que les données de télémétrie (altitude, direction, charge des batteries, etc...). Il est contrôlé par une télécommande couplée à un ordinateur qui permet de repérer sa position via une carte satellite. Il est bien sûr équipé d'un GPS et d'une boussole. Il a une autonomie de plus de 40 minutes et peut voler à plus de 7km de distance. En plus d'une utilisation où on le commande directement, il permet une utilisation programmée en utilisant une route prédéfinie ou encore un système type "follow me" se basant sur un GSM.

Gestion de la ligne de vue

Un des points très importants auquel il faut faire attention est la ligne de vue, tout obstacle entre le drone et la télécommande coupe la communication entre eux. Quand la communication est coupée, le drone va lancer un programme par défaut qui aura été préalablement établi. Exemple, monter à une hauteur de 50m, revenir au point de départ et atterrir. Attention, il faut connaître le comportement du drone lors du programme par défaut! Imaginez que lors de l'exemple précédent on passe derrière un obstacle de plus de 50m le drone se dirigera droit dessus.

Instruments de navigation et perturbations

Les drones avancés sont munis de systèmes qui permettent de les stabiliser en vol. Ces systèmes peuvent être perturbés (ex: boussole) et à ce moment-là le pilote doit être capable de maîtriser son drone en mode manuel, sans aucune aide au pilotage. Sans entraînement préalable, c'est le crash assuré. Les pilotes de drone devront s'entraîner régulièrement en dehors du jeu.

 
Néoné

Alors ? Toujours aussi déboussolé ?

Oui, et non. Ce n'était déjà pas évident de se rendre compte que je n'étais qu'une coquille vide, mais en fait j'ai bien compris la comparaison que tu as faite avec la toile de l'artiste recouverte d'une pellicule à gratter.

... oui ça et le fait que tu étais déjà quelqu'un d'unique sans vraiment le savoir.

Oui, tout-à-fait. J'ai commencé à le ressentir 2-3 jours après ma sortie de l'archotype. Il me venait des choses naturelles et ... comment dire ... qui ne pouvaient qu'être très personnelle. Ça fait peur mais en même temps, il y a quelque chose de grisant au fait d'avoir à se découvrir. Et maintenant, ce n'est plus comme la dernière fois, je n'ai pas peur d'être un sale type ou quelqu'un qui aurait un comportement déviant. Je m'apprivoise en fait.

Bonne nouvelle ça ! Pour ma part, j'ai vu que tu irais vite car tu n'étais pas de ceux qui écarquillaient les yeux à chaque pas durant les premiers jours. T'assumes. Sérieux. Et ton job au Foodie's se passe bien d'après ce que m'a dit le Liten. Tu crois que c'est ton truc ?

Oui, je pense, en fait je ne connais pas trop ce qui se fait non plus. Mais je pense au moins passer un peu de temps dans l'Aktigear, un minimum. D'un autre côté, mon inhibition est encore vachement haute, donc je dois encore trouver autre chose, tu m'as dit.

Wep, sinon t'auras les carotteurs au cul. Ils sont assez chiants quant aux lois fondamentales.

Et si je rentrais chez eux ? Tu m'as dit que c'est l'activité cimentant notre société et que c'était super utile, mais d'un autre côté tu n'arrêtes pas de les décrier. Y a un truc que je loupe ?

Non, mais bon, après quelques années, tout le monde a eu l'un ou l'autre rappel à l'ordre et c'est un peu comme si on les critiquait tout en sachant que ce qu'ils font est assez courageux et pénible. C'est presque de l'altruisme quand tu y penses. Je ne sais pas d'où ça vient en fait, c'est comme ça. J'imagine qu'à partir du moment où quelqu'un te dit ce que tu dois faire quand tu pars en couille, c'est normal de lui donner un nom d'oiseau. Personne n'aime être pris en défaut.

Ok, je vais attendre encore un peu et voir ce que le recruteur du Trigone me voulait. Les armes, c'est pas trop mon truc en fait.

...

Tu sais qu'il a dit que je pouvais avoir un entraînement accéléré si je voulais ? C'est une aubaine à ton avis ? Ou alors c'est qu'on a besoin de Limiers car il y a beaucoup de délits ?

Ecoute, tu te rappelles de ce que je t'ai dit sur les points dont je ne te parlerais pas ? Ceux qui touchent ton pair ? Eh bien, cela en fait partie.

Oui, je sais mais d'un autre côté je me sens bien quelqu'un de différent. J'ai pas peur de l'amalgame. Je sais faire la part des choses. Donc s'il y a un rapport avec le gars qui était là avant moi, dis-le.

Ce n'est pas ton amalgame qui pose problème, c'est celui que les autres font, même s'ils savent que c'est immoral.

T'es mon parrain, je dois pouvoir tout te demander, c'est le deal, non ?

Oui.

Alors je te demande formellement de me dire s'il y a des risques de ce genre si je vais au Trigone. J'ai pas envie en fait d'être le pigeon de service et justement ne pas pouvoir me préserver des amalgames dont tu parles.

Ok, bon, c'est pas la mort, mais en fait ton pair précédent était un gradé chez eux. Je ne sais pas très bien ce qu'il faisait mais il était doué. Du coup, c'est assez typique chez eux, ils te proposent un entraînement accéléré car ils espèrent que tu auras les mêmes qualités que ton pair précédent. C'est plutôt inélégant, mais ils sont loin d'être les seuls à le faire. Et comme pour le moment on a des soucis avec des pillards, c'est logique qu'ils tentent le coup.

...et comme j'ai 34 ans, je suppose qu'il lui est arrivé un truc grave ? Il est mort en mission ?

Ecoute, là tu vas trop loin, les métiers de défense sont des métiers dangereux. Ce qui est arrivé à ton pair ne doit pas avoir de rapport avec tes choix. Oublie-le, tu pars sur une mauvaise pente.

Ha. Ok. D'accord. Bon, tu m'as dit qu'on avait tous des façons différentes de se désinhiber, non ? Donc même avec une formation identique, je pourrais être totalement nul, non ?

Oui, enfin on n'est jamais nul dans quoi que ce soit vu qu'on l'a de façon innée, mais certains sont particulièrement brillant. Et je pense que s'ils le proposent si vite et avec un tel manque de tact dans ton cas, c'est qu'ils ont dû demander tes stats à Genethics.

Mes stats ?

Oui, les statistiques que Genethics garde sur ce que tous tes pairs d'avant et actuels ont fait, et ce dans toutes les arches. Cela leur permet de dessiner des tendances. C'est grâce à ça aussi que la Source peut décider d'arrêter l'envoi de certains jugés trop instables.

De certains quoi ?

A ton avis.

Ha oui, pardon.

Bon, et sinon, tu es content de ton logement et de ton environnement ?

Oui, c'est fonctionnel. En fait, cela me donne plus envie de sortir que d'y rester. C'est juste un endroit pour dormir et manger.

Je t'ai dit que c'était le but, d'éviter que les gens ne restent chez eux, de les forcer à voir les autres. On ne peut être comme l'ancienne société, c'est dangereux.

Oui. Enfin, je ne vois toujours pas pourquoi c'est si préoccupant. Je me sens bien et j'ai envie de découvrir ma vie, j'ai envie de pouvoir aider, aimer, pleurer, et tout ça. Vivre en fait.

Oui, c'est normal à ton âge, mais n'oublie pas qu'on reste fort marqué par la Grande Dépression. Et c'est normal qu'on veuille l'éviter à nouveau. On a failli perdre l'Humanité une seconde fois et je comprends qu'ils en fassent un peu trop du coup. Mais sinon, tu te sens bien quand tu sors de chez toi ?

Oui, oui. C'est juste que je ne comprends pas encore très bien ce que veulent dire certaines modes vestimentaires, des gestes ou encore les tatouages.

C'est normal. Tu verras, c'est un peu au feeling. Tu dois juste savoir que beaucoup utilisent leur corps et leurs vêtements pour se singulariser. Quelqu'un d'unique. Tout ça. Les tatouages sont le moyen le plus utilisé pour se différencier, dans sa chair, de son pair. C'est pour ça que c'est si populaire. Regarde, moi, j'ai fait une marque ici. J'ai voulu la mettre lorsque j'ai choisi mon nom de raison. C'est un peu comme si je marquais le fait que je m'étais trouvé et que j'étais prêt à passer à la seconde moitié de ma vie.

Et comment tu l'as eu ton nom ?

Tu ne le reçois pas, tu le choisis. Mais c'est conditionné par le fait que ton parrain ou ta marraine et les Veuves valident que tu as finis ton apprentissage de notre société et du monde dans lequel tu vis. Oui, je sais cela semble pompeux, mais en fait cela demande toujours du temps et tu sais qu'on aime bien officialiser les étapes de notre vie via des cérémonies. Bref, tu verras, il y a des trucs que tu sauras un peu plus tard et qui ne sont pas nécessairement folichons. Et pour ça, il faut quand-même que tu aies eu le temps d'avaler le reste.

Mouais, c'est pas comme s'il y avait un grand secret non plus.

Non, t'as raison, mais à nouveau, la Grande D., tu piges ? Sinon, pour les habits, t'as des ultras, ce sont ceux qui veulent vraiment être différents, ils sont souvent très colorés et un peu décalés. Ils se voient comme des précurseurs de la mode, mais en fait ils sont juste... chromatiquement libérés. Je dirais qu'ils ont des difficultés avec ce qu'on est, du coup ils en font un peu trop. T'as aussi... hin hin... les hypes. Des gars qui tentent de s'habiller et vivre comme si le monde d'aujourd'hui était celui des technologies oubliées. Genre, on sait pas trop mais on fait « comme si ». Là, laisse tomber, ce sont des marginaux. Sinon, la plupart des gens normaux s'habillent de façon assez terne et sombre pour attirer le regard sur eux plus que sur leurs habits. En fait on est comme ça. C'est nous qui comptons, pas le reste.

Oui, mais bon, moi le noir, le gris, le brun... je trouve ça triste. Du coup pour se sentir joyeux...

Mieux vaut vivre entourés de quelque chose de crédible plutôt que dans une illusion colorée. Tu comprendras quand tu auras ton nom de raison. Mais sinon, fais comme tout le monde, ajoute une touche de couleur, généralement unique selon ton humeur du moment.

Je ne suis pas pressé de l'avoir ce nom, je veux encore profiter de ma découverte. C'est super.

Tu sais, Guémartin, je pense que tu as un bel avenir devant toi. Je suis fier que tu m'aies choisi comme parrain.

Moi aussi je suis content de t'avoir choisi, c'était du bol tu sais.

Je sais, mais ce n'était sans doute pas qu'un hasard. Il l'a sans doute voulu.

Il ?

Oublie. A demain ?

Explications

Lorsqu'un clone sort de l'archotype (la machine qui le crée), il en ressort avec ce qu'on appelle l'imprégnation. Cette dernière est un ensemble d'information induites directement à son cerveau (mémoire) durant son incubation en vue de lui donner une compréhension minimale du monde dans lequel il vit, et ce dès le début de son existence. L'imprégnation ne change/n'induit rien de ce qui pourrait être du domaine du personnel (moi/ego/personnalité). Sachant que les clones sortent déjà adultes de l'archotype, il est donc salutaire de ne pas devoir leur apprendre à lire/écrire/parler et les technologies auxquelles il seront confrontés. Cette imprégnation représente en fait ce que vous apprendrez du monde (via notre documentation) avant de jouer votre personnage.

Les joueurs qui auront des personnages vivant depuis longtemps auront d'autres informations supplémentaires (en plus de leur histoire passée). Les néonés (clones venant de sortir de l'archotype) n'auront donc pas d'histoire, ne sauront pas qui ils sont (vu qu'ils ne seront personne) et devront se trouver anisi que leur place dans une société qui ne tolère pas l'oisiveté.

Pour les joueurs qui auront choisi la découverte totale (et qui ne devraient donc pas lire ceci), ils ouvriront les yeux sur un monde qu'ils ne connaissent pas. Du tout. L'imprégnation aura sans doute moins bien fonctionné...

 
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